Le gouverneur d'Antipodia
Compl. Titre  roman
Auteurs   Coatalem, Jean-Luc (070)
Edition  J'ai lu : Paris , 2012
Collection   J'ai lu N°10185
Collation   1 vol. (156 p.)
Format   18 cm
indice Dewey   803
ISBN   978-2-290-05674-5
Prix   5,60
Langue d'édition   fre
Sujets   voyage
Dictature
délire
politique
totalitarisme
voyages
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Bibliothèque de POURRAIN DOC-89240-01546 R COAROMAN / Disponible
Contient :
prix Roger Nimier 2012
Résumé : Jean-Luc Coatalem, tous ses livres en témoignent, est du club de ceux qui aiment à « tâter de la rondeur » de la planète. Il aime également à goûter les retombées poétiques de l’élan voyageur: étiquettes jaunies et guêtres en cuir de buffle, lunettes de visée et ombrelles de lin, boussoles de cuivre et carabines allemandes, toute la brocante de l’errance aventureuse. Ce goût tout à la fois poétique et forcené s’incarne cependant dans des figures rares. Tel celui qui nous parle debout sur la grève d’Antipodia, parcelle antarctique, « une île perdue, cernée de vagues puissantes, devant, derrière, partout », François Lejodic, mécanicien et amoureux déçu. Depuis il fait fonction de vigie de la République tricolore sur cette miette granitique, poncée par la marée, abrasée par les vents, piquetée de chèvres voraces. Lui sert de compagnon et de supérieur un rejeton des Paulmier de Franville, famille amirale, diplomate en disgrâce qui vit l’endroit comme une Sainte-Hélène à la nudité vertigineuse : " En mon royaume vide, comptable des nuages, prince des nuées, je suis le négus du Grand Rien.» Chacun arbitre son quotidien à sa façon: songes érotiques et maintenance du matériel, rêves de pouvoir et taquineries érudites. Une revue d’inspection épicée d’une foulure au pied, la visite à une base météo, l’arrachage d’une molaire prennent stature de dates majeures. Puis le temps joue son rôle d’acide, attaque, délite, excite : la rêverie tourne à l’obsession, le songe exotique à la vision homicide, les tensions s’exacerbent, les violences surgissent entre Antipodiens, un délire épais que rien ne parvient à réduire.
Notes : Né) à Paris, le 13/09/1959 ,d’origine bretonne, Jean-Luc Coatalem est écrivain et journaliste pour différents magazines de voyage comme Grands Reportages et Géo. Dans les bagages d’un père officier, il a connu, au gré des diverses affectations, une enfance en Polynésie et une adolescence à Madagascar, longs séjours qui lui ont donné le goût de l’ailleurs et, plus tard, une boulimie de voyages et de reportages. Romancier, nouvelliste et essayiste, cet écrivain-voyageur a par la suite publié des récits bourlingueurs, comme "Mission au Paraguay" (Payot/Voyageurs, 1993) et "Suite indochinoise" (Le Dilettante, 1999, La Table Ronde, Petite Vermillon,2008), des romans drolatiques comme "Capitaine" (Flammarion, 1991) ou "Le Fils du fakir" (Grasset, 1998, Livre de Poche, 2001), et a co-signé deux albums avec le dessinateur Loustal chez Casterman. Il a été en 1992 l'un des neuf signataires du Manifeste pour une littérature voyageuse publié sous l'égide de Michel Le Bris, avec notamment Nicolas Bouvier et Gilles Lapouge. Mais Jean-Luc Coatalem s’est fait surtout connaître par son essai très personnel sur Paul Gauguin, "Je suis dans les mers du Sud" (Grasset, 2001, Livre de Poche, 2003), primé et traduit en plusieurs langues, et son ode à la géographie et à l’errance, La consolation des voyages (Grasset, 2004, Livre de Poche, 2006). Il a signé dernièrement "Il faut se quitter déjà", un récit mélancolique qui se déroule en Argentine et Uruguay (Grasset, 2008, Livre de Poche, 2009), ainsi que "Le dernier roi d'Angkor" (2010). Il reçoit le Prix Roger Minier en 2012 pour "le Gouverneur d’Antipodia" (la Dilettante).. Source : Wikipédia