La Croix de Fourche
Compl. Titre  roman
Auteurs   Cornaille, Didier (070)
Edition  Presses de la Cité : [Paris] , 2015
Collection   Trésors de France
Collation   1 vol. (348 p.)
Format   20 cm
indice Dewey   843 fiction francaise francophone romans nouvelles
ISBN   978-2-258-11739-6
Prix   12
Langue d'édition   fre
Sujets   archéologie
traditions
grotesque
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Bibliothèque de POURRAIN DOC-89240-06468 RT CORROMAN DE TERROIR / Disponible
Contient :
Dédicace de l'auteur
Résumé : L'histoire cocasse de trois Morvandiaux qui s'opposent à l'arrivée dans leur hameau d'un "étranger" antipathique. Une très juste et émouvante peinture du monde paysan d'aujourd'hui. Au fond d'une vallée morvandelle isolée, le hameau de la Croix de Fourche compte quatre maisons. Trois " vieux gars " finissent leur existence dans trois d'entre elles, leurs fermes familiales. La dernière est à vendre. C'est là le triste aboutissement de la désertification des campagnes. Pitoyables dans leur solitude, mais aussi pleins de gouaille, les trois vieux garçons vont tout faire pour empêcher la vente de la maison. En vain. Un nouveau propriétaire s'installe et fait clore sa propriété, interdisant tout passage sur ses terres. Une jeune femme, venue pour un chantier d'archéologie, se prend d'amitié pour eux. D'ours qu'ils sont, ils deviennent petits garçons. Grâce à ses conseils, ils gagneront le procès que leur intente le nouveau propriétaire.
Notes : Didier Cornaille est un écrivain français né dans le Cambrésis le 28 juillet 1942 "J'y suis né voici soixante-trois ans. J'y ai été élevé par des parents qui m'ont transmis l'amour du milieu qu'ils avaient choisi en même temps que celui de la lecture et par la suite de l'écriture. Journaliste spécialisé dans les questions agricoles et rurales durant un quart de siècle, puis écrivain, jamais l'idée ne m'est venue que je pourrais vivre ailleurs qu'au contact quotidien de la société rurale, ni autrement que dans son observation inquiète. Mon obsession est bien là. Elle est dans l'inexorable déclin auquel est condamné le monde des campagnes. La nostalgie et le passéisme ne sont plus de mise. Inlassablement, avec obstination, il s'agit de dénoncer l'invraisemblable gâchis que constitue l'obstination aveugle avec laquelle on perpétue un mouvement “ de la ferme vers l'usine ” aujourd'hui totalement vain, alors que se déchaîne l'agressivité de milieux urbains sursaturés. Pour ma part, j'ai choisi, selon les cas, le constat ou la rêverie. On a les arguments que l'on peut !"