Fantaisies guérillères
Auteurs   Lebrun, Guillaume (070)
Edition  Christian Bourgois éditeur : [Paris] , 2022
Collation   1 vol. (310 p.)
Format   20 cm
indice Dewey   843 fiction francaise francophone romans nouvelles
ISBN   978-2-267-04664-9
Prix   20,50
Langue d'édition   fre
Sujets   premier roman
uchronie
Fantastique
roman historique
sororité
femmes
humour
guerre de cent ans
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Bibliothèque de POURRAIN DOC-89240-08028 R GUIROMAN / Disponible
Contient :
prix Micheline 2022
Résumé : En ce début de XVe siècle, tout est chaos au Royaume de France : les Englishes imposent leur présence depuis près de cent ans, Armagnacs et Bourguignons n'en finissent pas de s'écharper. La guerre civile menace de ravager le pays. C'en est trop pour Yolande d'Aragon. Puisqu'une prophétesse est attendue pour couronner le dernier Dauphin vivant, il n'est plus temps de rester avachi dans les palais. La fulminante duchesse prend donc la décision de hâter le destin. Et la voilà reconvertie dans l'élevage de quinze petites Jehanne. En secret, elle crée une école dans le but de les former aux exigences militaires et intellectuelles de Guérillères accomplies. Mais la Douzième, de loin la plus forte et la plus féroce, n'a rien à voir avec celle que Yolande aurait voulu initier à la vraie nature de sa mission. Porté par une langue inouïe d'inventivité, d'insolence et de drôlerie, ce roman iconoclaste en diable réinvente l'un des plus illustres épisodes de l'histoire de France avec panache. Guillaume Lebrun élève des insectes dans le sud de la France. Fantaisies guérillères est son premier roman.
Notes : Guillaume Lebrun a été conçu dans une éprouvette, étiquetée 876437 1-A, 1986. Etre humain à l’essai, il s’efforce de remplir toutes les clauses métaboliques de l’espèce. Pour autant, il n’a ni étudié, ni travaillé. De basse extraction, se perçoit comme issu d’une technique ; faute de disposer de moyens suffisants pour découvrir le monde, s’utilise comme unique objet d’écriture. Mais s’arroge le droit de contrefaire le réel, la vérité, sa vie, assassine ceux qui l’importunent. Il dispose les morts et les mots sur la page, déserte ses personnages. Seul, le corps du texte éparpillé chancelle, bancal et contestable, toutefois tenu ensemble par le désordre même, l’inconsistance du souffle.