Le cimetière de Prague
Compl. Titre  Il cimitero di Praga, roman
Auteurs   Eco, Umberto (070)
Schifano, Jean-Noël (730)
Edition  B. Grasset : Paris , 2011
Collation   1 vol. (548 p.)
Format   23 cm
indice Dewey   850 litterature italienne
ISBN   978-2-246-78389-3
Prix   23 EUR
Langue d'édition   ita
Sujets   roman d'apprentissage
antisémitisme
juif
anti-héros
franc-maçonnerie
complots
Palerme
Paris
Italie
Prague
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Bibliothèque de POURRAIN DOC-89240-06382 R ECOROMAN / Disponible
Résumé : Trente ans après Le Nom de la rose, Umberto Eco nous offre le grand roman du XIXe siècle secret. De Turin à Paris, en passant par Palerme, nous croisons une sataniste hystérique, un abbé qui meurt deux fois, quelques cadavres abandonnés dans un égout parisien. Nous assistons à la naissance de l'affaire Dreyfus et à la création de l'évangile antisémite, Les Protocoles des Sage.A de Sion. Nous rencontrons aussi des jésuites complotant contre des francs-maçons, des carbonari étranglant les prêtres avec leurs boyaux. Nous découvrons les conspirations des renseignements piémontais, français, prussiens et russes, les massacres dans le Paris de la Commune où l'on se nourrit d'illusions et de rats, les coups de poignard, les repaires de criminels noyés dans les vapeurs d'absinthe, les barbes postiches, les faux notaires, les testaments mensongers, les confraternités diaboliques et les messes noires... Les ingrédients sont donc réunis pour faire de ce savoureux feuilleton un diabolique roman d'apprentissage. Tout est vrai ici, à l'exception de Simon Simonini, protagoniste dont les actes ne relèvent en rien de la fiction mais ont probablement été le fait de différents auteurs. Qui peut, cependant, l'affirmer avec certitude ? Lorsque l'on gravite dans le cercle des agents doubles, des services secrets, des officiers félons, des ecclésiastiques peccamineux et des racistes de tous bords, tout peut arriver...
Notes : Umberto Eco est un écrivain italien, né le 05/01/1932 à Alexandrie (Piémont) - décédé le 19/02/2016 à Milan Fils de Giovanna Bisio et de Giulio Eco, employé aux chemins de fer, il a passé son baccalauréat au lycée Giovanna-Plan d'Alexandrie, sa ville natale. Diplômé en philosophie en 1954 à l'université de Turin, il s'intéresse dans un premier temps à la scolastique médiévale, puis à l'art d'avant-garde et à la culture populaire contemporaine. Pionnier de la sémiotique (l’étude des signes), il développe des théories du langage et notamment de la réception, qui se retrouvent en filigrane dans ses œuvres romanesques. Docteur en philosophie, il commence sa carrière à la télévision. Cette expérience l’amène à se pencher sur la culture de masse, réflexion qu’il développe notamment dans "La Guerre du faux", en 1985. Universitaire, il est titulaire de la chaire de sémiotique et directeur de l’École supérieure des Sciences humaines à l’université de Bologne. Il est l’auteur de nombreux essais sur la linguistique, la sémiotique, l’esthétique, la culture de masse. Mais il est surtout connu du grand public comme romancier, et spécifiquement pour deux ouvrages : "Le Nom de la rose" (1980) qui reçoit le prix Strega et le prix Médicis étranger et "Le Pendule de Foucault" (1988). Mais, il a publié d'autres romans comme "L'Île du jour d'avant" (1994), "Baudolino" (2000), "Le Cimetière de Prague" (2010) ou encore "Numéro zéro" (2015). Umberto Eco donne plusieurs conférences sur ses théories de la narration en littérature, "Six promenades dans les bois du roman et d'ailleurs" (1996), sur la traduction, "Experiences in translation" (2000), et sur la littérature, "De la littérature" (2003). Eco souffrait d'un cancer du pancréas pendant deux ans.