La Duchesse de Langeais ; La Fille aux yeux d'or
Auteurs   Balzac, Honoré de (070)
(340)
(080)
Edition  Gallimard : [Paris] , 1976
Collection   Collection Folio N°846
Collation   405 p.
Format   18 cm
indice Dewey   843 7 oeuvres fiction francaises 1815 1849
ISBN   978-2-07-036846-4
Prix   2.60
Langue d'édition   fre
Sujets   tragédie
violence
comedie humaine
romantisme
séduction
passion
aristocratie
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Bibliothèque de POURRAIN DOC-89240-04200 R BALROMAN / Disponible
Contient :
Dossier en fin de volume contenant : Biographie, Notice, Documents et Notes Table
Résumé : A l'égal de la princesse de Clèves et de la Sanseverina, la duchesse de Langeais est l'une des grandes divinités féminines de notre littérature. Elle réunit en sa personne le triple prestige de la beauté, de la naissance et du malheur. Issue d'un sang illustre, Antoinette de Navarreins voit le jour en 1794, sous la Terreur, une bien sombre étoile qui sera pour elle la marque du destin. Quelque vingt ans plus tard, séparée de son mari abhorré que lui avait imposé un père indifférent, c'est l'une des gloires mondaines du Faubourg Saint-Germain. Mais que dissimule la coquetterie glacée de cette aristocratique Célimène ? Et par quel étrange sortilège l'incandescente passion d'Armand de Montriveau va-t-elle à son tour la consumer ? Comme tout vrai chef-d'œuvre, ce "roman noir" - primitivement intitulé " Ne touchez pas à la hache " - est pour partie une autobiographie sublimée, c'est-à-dire le contraire d'un roman à clefs. "Moi seul sais ce qu'il y a d'horrible dans La Duchesse de Langeais," confiait Balzac à l'un de ses proches. C'est pourquoi l'œuvre conserve, depuis plus d'un siècle et demi, son mystère et sa force de séduction.
Notes : Né à Tours le 20/05/1799 et mort à Paris le 18/08/1850, Honoré de Balzac, né Honoré Balzac est un écrivain français. Romancier, dramaturge, critique littéraire, critique d'art, essayiste, journaliste et imprimeur, il a laissé l'une des plus imposantes ?uvres romanesques de la littérature française, avec 93 romans et nouvelles parus de 1829 à 1855, réunis sous le titre "La Comédie humaine". À cela s'ajoutent "Les Cent Contes drolatiques", ainsi que des romans de jeunesse publiés sous des pseudonymes et quelque vingt-cinq oeuvres ébauchées. Il est un maître du roman français, dont il a abordé plusieurs genres : le roman historique et politique, avec "Les Chouans", le roman philosophique avec "Le Chef-d'oeuvre inconnu", le roman fantastique avec "La Peau de chagrin" ou encore le roman poétique avec "Le Lys dans la vallée". Mais ses romans réalistes et psychologiques les plus célèbres, tels "Le Père Goriot", "Eugénie Grandet" ou "Illusions Perdues", lui ont valu une qualification réductrice d' «auteur réaliste», qui ignore son aspect visionnaire et la puissance de son imagination créatrice. Comme il l'explique dans son Avant-Propos à la La Comédie humaine, il a pour projet d'identifier les «Espèces sociales» de son époque, tout comme Buffon avait identifié les espèces zoologiques. Ayant découvert par ses lectures de Walter Scott que le roman pouvait atteindre à une «valeur philosophique», il veut explorer les différentes classes sociales et les individus qui les composent, afin «d'écrire l?histoire oubliée par tant d'historiens, celle des moeurs» et «faire concurrence à l'état civil». À côté d'une aristocratie qu'il admire, l'auteur décrit la montée de la bourgeoisie et la puissance de l'Argent. Intéressé par les êtres qui ont un destin, il crée des personnages plus grands que nature, au point qu'on a pu dire que, dans ses romans, «chacun, même les portières, a du génie». Certains de ses personnages sont tellement vivants qu'ils sont devenus des archétypes, tels Rastignac, le jeune provincial ambitieux, Grandet, l'avare tyran domestique, ou le père Goriot, icône de la paternité. Il accorde une place importante aux financiers et aux notaires, mais aussi au personnage de Vautrin, le hors-la-loi aux identités multiples. Son ?uvre compte une énorme proportion de courtisanes et de grisettes, à côté de femmes admirables et angéliques. L'importance qu'il accorde à celles-ci et à leur psychologie lui a valu très tôt un lectorat féminin enthousiaste.