Brûlée vive
Compl. Titre  [document]
Auteurs   (070)
Cuny, Marie-Thérèse (205)
Edition  Oh ! éd. : Paris , 2003
Collation   245 p.
Format   24 cm
indice Dewey   305 42 role statut social femmes
ISBN   978-2-915056-09-9
Prix   18,90
Langue d'édition   fre
Sujets   autobiographie
histoire vraie
témoignag
violence
drame
crime d'honneur
islam
religion
condition de la femme
cisjordanie
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Bibliothèque de POURRAIN DOC-89240-03847 305.42 SOUDOCUMENTAIRE / Disponible
Résumé : Brûlée vive parce qu’ « on » l’avait vue parler à un garçon ! Souad est née en Cisjordanie. Très tôt elle a appris que la vie des filles ne comptait pas. Sa mère a mis au monde un seul garçon, au milieu de plein de filles. Dès qu’une fille naissait, elle la tuait. « Avec une couverture en laine, elle l’étouffait. Je l’ai vu de mes propres yeux, murmure Souad. Cela se faisait devant tout le monde » Cette mère mariée à 14 ans avec un homme de 40, il ne parlait jamais. Soumise, elle travaillait sans cesse. Les filles travaillaient, dès leur plus jeune âge, sous l’autorité d’un père violent. Un soir, alors qu’elle a 17 ans, enfermée dans une pièce de la maison familiale, elle entend la voix de son père. Elle doit mourir, dit-il. Personne – ni sa mère, ni ses sœurs, ni son frère- ne bronche. L’honneur de la famille est souillée, martèle le père, un voisin affirme qu’il l’a vue parlez avec un garçon et la rumeur commence à se répandre. Selon la tradition, il faut la tuer au plus vite puis exhiber son cadavre : l’honneur sera lavé … Qu’est-ce que le crime d’honneur ? L’assassinat par les parents de leur fille soupçonnée de n’être plus vierge. 10 000 jeunes filles sont tuées chaque année dans le monde par leurs parents, pour venger l’honneur familial. Moyen-Orient, Pakistan, Brésil, Nigeria …la liste est longue des pays qui tolèrent cette coutume sociale, car la foi ne punit, pas les assassins du crime d’honneur. Souad est la seule survivante connue, victime directe de crime d’honneur, elle accepte aujourd’hui de témoigner pour que nous prenions conscience de l’horreur de ces crimes d’honneur impunis ; pour les filles victimes de cette atroce coutume. Au risque de sa vie… si sa famille apprend que Souad est en vie, il lui faudra absolument la tuer, maintenant.
Notes : Née en Cisjordanie, en 1957, dans un petit village, Souad a 17 ans lorsqu'elle tombe amoureuse d'un voisin. Il lui promet de l'épouser si elle se donne à lui. Lorsqu'elle découvre qu'elle est enceinte, elle lui fait part de son état. Il fuit. Elle se retrouve seule avec son désespoir. Elle sait quel destin l'attend. Son père, charge son beau-frère de faire le travail. Un jour ou elle est seule à la maison en train de faire la lessive, il vient, lui déverse de l'essence au dessus d'elle, et met le feu. Sauvée par un voisin in-extremis, elle est ramenée à l'hôpital où on la laisse sans presque aucun soin jusqu'au jour où Jacqueline, qui travaille pour "Terres des Hommes" émue face à cette situation qui, aux yeux de tout occidental, est intolérable, décide de l'aider. Grâce à sa volonté et à son courage, elle défie les tabous et les traditions ancestrales de ce pays et conduit Souad et son fils en Suisse. Hospitalisée, soignée, c'est pour elle le début d'un nouveau combat : lutter pour vivre. A sa sortie de l'hôpital, elle est prise en charge par une famille d'accueil qui par la suite adoptera son fils. Aujourd'hui, Souad est mariée à Antonio dont elle a deux filles, elle a repris contact avec Marouan, son fils, et ils forment une famille unie. Elle a écrit son livre « Brûlée Vive » pour témoigner et pour dénoncer ces crimes d’honneur, crimes très répandus et fréquents, mais ignorés. Source : www.lisons.info Marie-Thérèse Cuny, française, a passé son enfance au Maroc, où elle a fait ses études avant d'exercer le métier de journaliste jusqu'en 1968. Arrivée en France, elle est engagée par le producteur Jacques Antoine. "Il y a sûrement quelque chose a faire" lui vaut de collaborer avec Pierre Bellemare. En compagnie de Pierre Bellemarre et de Jean-Marc Épinoux, elle écrit Les amants diaboliques : cinquante-cinq récits passionnément mortels. Marie-Thérèse Cuny a relancé le récit autobiographique avec des best-sellers. En 1988, elle a adapté de l’américain Jamais sans ma fille de Betty Mahmoody. Puis elle collabore avec Nathalie Schweigoffer dans J'avais 12 ans, avec Barbara Samson dans On n’est pas heureux quand on a 17 ans, Emmanuelle Laborit pour Le cri de la mouette et avec Phoolan Devi dans Moi, Phoolan Devi, reine des bandits. Elle a collaboré avec Souad dans Brûlée vive et Kristiyana Valcheva pour J'ai gardé la tête haute. Après un premier roman, "La garce", elle a mis dans "La petite fille de Dar el Beida" son talent au service de sa propre histoire.

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