Les chansons et les heures ; Le rosaire des joies
Compl. Titre  Le rosaire des joies
Auteurs   Noël, Marie (070)
Edition  Gallimard : [Paris] , 1983
Collection   Collection Poésie N°180
Collation   1 vol. (209 p.)
Format   18 cm
indice Dewey   843 fiction francaise francophone romans nouvelles
ISBN   978-2-07-032246-6
Prix   3,20
Langue d'édition   fre
Sujets   poésie française
province
pardon
pâtre
moutons
pasteurs
divin
Chèvres
littérature catholique
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Bibliothèque de POURRAIN DOC-89240-02557 P NOEPOESIE / Disponible
Contient :
Elle a obtenu en 1962 le Grand Prix de poésie de l'Académie française.
Résumé : [...] Née de parents auxerrois, petite-fille d'un épicier de la place du Marché et d'un entrepreneur du quartier du Pont, gens aisés, propriétaires de maisons et de vignes, Marie Noël a passé toute sa vie – quatre-vingt-quatre ans – dans une ville de province de moyenne importance. Elle ne l'a guerre quittée qu'aux vacances et pour aller à la campagne. Aucun grand voyage. Séjours à Paris sans doute assez nombreux mais jamais très longs, si l'on excepte, en 1920, trois ou quatre mois dans une maison de santé. La vie de Marie Noël fut donc, en apparence, celle d'une jeune fille puis celle d'une veille demoiselle, à l'ombre de la cathédrale Sainte-Étienne et de l'église Saint-Pierre, sa paroisse, accomplissant ses "devoirs d'état" envers ses vieux parents, s'occupant des enfants du patronage, visitant les pauvres. De là, l'image d'un personnage pour "scène de la vie de province" au début de notre siècle. De là, l'image du poète catholique élevé dans un monde dont le centre est "Monsieur le curé" ou "Monsieur l'abbé". Or la réalité est bien différente... [...] » Henri Gouhier.
Notes : Marie Noël, de son vrai nom Marie Rouget, est une poétesse et écrivain française, née le 16 février 1883 à Auxerre, décédée le 23 décembre 1967. Elle est officier de la Légion d'honneur. Elle est née dans une famille très cultivée et peu religieuse. Elle resta célibataire et s’éloigna très peu de sa ville natale. Sa vie ne fut pas si lisse pour autant : un amour de jeunesse déçu (et l’attente d’un grand amour qui ne viendra jamais), la mort de son jeune frère un lendemain de Noël (d’où son pseudonyme), les crises de sa foi... tout cela sous-tend une poésie aux airs de chanson traditionnelle. À sa mort, elle lègue son œuvre à la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l'Yonne. Cette société savante (fondée en 1847) gère et étudie son œuvre à travers de nombreuses publications. Femme passionnée et tourmentée, elle n'est souvent connue que pour ses œuvres de « chanson traditionnelle », au détriment de ses écrits plus sombres, dont la valeur littéraire et la portée émotive sont pourtant bien plus fortes. Citons à titre d'exemple le poème pour l'enfant mort, véritable « hurlement » (titre d'un autre de ses poèmes) d'une mère écartelée entre sa souffrance quasi animale et sa foi en Dieu, appelant à l'acceptation (Marie Noël était profondément catholique). Le déchirement entre foi et désespoir, qui culmine dans un cri blasphématoire aussitôt repenti, est ici particulièrement poignant. Elle fut une grande amie de Léon Noël (1888-1987), homme politique français, Ambassadeur de France, Président du Conseil Constitutionnel (sans lien de parenté).

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