Le marin en smoking
Auteurs   Luccin, Pierre (070)
Edition  l'Éveilleur : Bordeaux , 2016
Collation   1 vol. (237 p.)
Format   21 cm
indice Dewey   843 fiction francaise francophone romans nouvelles
ISBN   979-10-96011-03-2
Prix   20
Langue d'édition   fre
Sujets   récits
témoignage
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Bibliothèque de POURRAIN DOC-89240-03818 R LUCROMAN / Disponible
Contient :
rentrée littéraire 2016
Résumé : Mauvaise graine, le jeune Castanier découvre loin de la province la liberté et la galère. Ne tenant pas en place, il rêve d'horizons lointains et s'embarque sur un paquebot de luxe pour devenir steward. L'aventure va faire du gamin un homme malin qui cultiver ses talents de canaille au long cours. Habile à séduire, il gravit les échelons dans l'art et la manière de rouler sa bosse et accumule un joli butin. Bientôt, il pourra voir grand et envisager de quitter son smoking de petit flibustier pour un habit conforme à son ambition. Ce récit de formation habile et nerveux, témoignage exceptionnel et réjouissant sur les coulisses du Grand Luxe, peint les Années Folles. Luccin mélange le vrai et le faux sans oublier qu'il réchappa à l'incendie du navire où Albert Londres perdit la vie.
Notes : Né à :Tabanac , 1909 ,mort en 2001 ,Pierre Luccin prit la mer à 20 ans comme steward. Adepte des circumnavigations en palaces flottants, « le marin en smoking » (titre de son troisième roman) découvrit à la fois les côtes obscures et les femmes lumineuses. Il servit des cocktails à Greta Garbo, donna le bras à Marlene Dietrich et la météo à Aristide Briand. Monté, en 1932, à bord du «Georges Philippar», il fut le dernier à rencontrer Albert Londres. Le paquebot des Messageries maritimes, retour de Chine, brûla et sombra le 16 mai dans l'océan Indien. Le grand reporter de «l'Excelsior» y perdit la vie. Rescapé, Pierre Luccin se dépêcha d'écrire. Parti au front en 1939, et puis démobilisé, iIl publia «la Taupe» chez Gallimard, mais aussi des nouvelles dans la presse collaborationniste, «la Gerbe» et «Je suis partout». Ce fut l'erreur de sa vie. L'ami de Drieu, Paulhan, Queneau écopa, à la Libération, de cinq années d'indignité nationale. En 1950, l'écrivain Luccin était mort. Mais en1980 la télévision s'intéressa soudain à l'écrivain oublié de «la Colère des albatros» et des «Voyages de Jean l'Aventure»: Michel Polac l'invita trois fois à « Droit de réponse » et Raphaël Sorin alla le filmer jusque dans ses vignes. Aiguillonné, il se remit alors à écrire un roman autobiographique, «le Sanglier»