L'Affaire du Collier
Titre volume  Les Aventures de Blake et Mortimer N°9
Titre de Partie  Les Aventures de Blake et Mortimer
Auteurs   (070)
Edition  Dargaud , 1977
Collection   Une histoire du journal Tintin
Collation   64 p.
Format   29,5 x 22
indice Dewey   741 5 bandes dessinees aspects artistiques ouvrages interdisciplinaires caricatures dessin humour romans image
ISBN   978-2-205-00194-5
Prix   12
Langue d'édition   fre
Sujets   aventure
mystère
science-fiction
Fantastique
jeunesse
policiers et polars
graphisme
action
espionnage
Belgique
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Bibliothèque de POURRAIN DOC-89240-04270 BDa JACBD Ados / Disponible
Contient :
Avis Ricochet : à partir de 12 ans.
Résumé : Olrik qui défraye la chronique des faits divers et se transforme tour à tour en passe muraille et en gentleman cambrioleur, voilà qui ne laisse pas d'étonner Blake et Mortimer ! Ces derniers se sont rendus à Paris pour une confrontation avec leur vieil ennemi au Palais de Justice. Mais le colonel, par un magistral tour de passe-passe et l'utilisation de complice extérieur, réussi à fausser compagnie à ses geôliers avant d'arriver au Palais. L'histoire ferait presque sourire nos deux Anglais, si le colonel ne les mettait au défi de l'arrêter avant qu'il ne commette quelque forfait. Or les feux de l'actualité sont alors braqués sur une affaire que d'aucun dans l'opinion publique française n'hésite pas à qualifier d'état ". Sir Williamson, un richissime collectionneur Britannique, se propose de faire cadeau à la reine Elisabeth du collier de Marie-Antoinette, celui-là même qui fut à l'origine d'un retentissant scandale qui, à la fin de l'ancien régime, préluda à la révolution. Le prestigieux bijou doit être présenté à l'issue d'une réception que donne Sir Williamson chez le joaillier Duranton. C'est ce moment que choisit Olrik pour refaire surface et subtiliser le collier, au nez et à la barbe de Blake et Mortimer, eux aussi invités à la fête. Mais quelle curieuse stratégie pousse donc Olrik à informer par téléphone tous les journaux de son forfait ? Pour quelle raison harcèle-t-il le pauvre Duranton, déjà bien éprouvé par la disparition du bijou dans son hôtel particulier ? Pour le savoir, nos deux héros devront mener une enquête dans les rues et les sous-sols de la capitale, parcourant les catacombes, allant de filature en course-poursuite à la recherche du repaire d'Olrik et de ses sbires. Une aventure policière rocambolesque au parfum de mystère qu'on n'appellera désormais plus autrement que " la deuxième affaire du collier " !"
Notes : Né à Bruxelles, le 30 mars 1904, Edgar Pierre JACOBS devient d'abord artiste lyrique de 1917 à 1940, notamment à l'Opéra de Lille. Il poursuit parallèlement une carrière de dessinateur (illustrations, publicités, catalogues, etc.) C'est en 1942, que Jacobs est chargé de continuer, dans l'hebdomadaire "Bravo", Flash Gordon d'Alex Raymond. L'histoire parvient en noir et blanc. Jacobs colorie et couvre d'un pinceau pudique certains sujets féminins trop dévêtus des planches de Flash Gordon. À la suite de problème entre l'Amérique et l'Allemagne, il doit faire du faux Gordon (5 planches) pour terminer l'histoire en cours. On demande à Jacobs de créer alors une transposition du célèbre héros américain ; ce sera le Rayon U (édité, plus tard, aux éditions RTP en 1967). Jacobs débute chez Hergé le 1er janvier 1944. Remarqué en 1943 pour ses dons de coloriste, il se voit confier le remaniement de sept albums de Tintin, dont Les 7 Boules de Cristal et Le Temple du soleil. Puis, c'est la création dans le journal Tintin belge, en 1946, de la célèbre série des aventures de Blake et Mortimer qui se continue, deux ans plus tard, dans le Tintin français. Ce premier tome, intitulé Le secret de l'Espadon, inaugure le début des aventures de ses héros culte Blake et Mortimer, chacun inspiré par des amis de sa connaissance. En 1947, Jacobs arrête sa collaboration avec Hergé pour se consacrer exclusivement à sa propre série, dont il réalisera 10 tomes en l'espace de 27 ans. Il rédige également une autobiographie, Un Opéra de papier, sous-titrée « Les mémoires de Blake et Mortimer », parue chez Gallimard en 1981. S'il écrit le scénario du second tome des Trois Formules du Professeur Sato, celui-ci reste néanmoins graphiquement inachevé à sa mort en 1987. Ainsi, son ami, le dessinateur flamand Bob de Moor, se dévouera pour mettre en images le tant attendu scénario de conclusion, qui paraîtra en 1990. Il décède le 20 février 1987, à Lasne en Belgique. Il avait 83 ans.