Aux limites du réel
Titre volume  jaunes N°1
Auteurs   (690)
(440)
Edition  Editions Glénat : Grenoble , 1983
Collation   46 p.
Format   29,5x21,5
indice Dewey   741 5 bandes dessinees aspects artistiques ouvrages interdisciplinaires caricatures dessin humour romans image
ISBN   978-2-7234-0189-8
Prix   10.22
Langue d'édition   fre
Sujets   guerre mondiale
rexisme
nazis
assassinats
manipulation
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Bibliothèque de POURRAIN DOC-89240-03108 BDA BUCBD Adultes / Disponible
Contient :
Jaunes est une série finie de 7 tomes parus entre 1980 1989. Un des éléments du réalisme magique est l'interconnexion du temps et de l'espace (répandue dans la science-fiction américaine : par exemple l'auteur Keith Laumer dans Imperium). Dans Aux limites du réel (le mot Jaunes a expressément un double sens), Daniel reçoit sa carte de membre de Rex (parti de Léon Degrelle) quarante ans après la date d'envoi tandis que Jean Lamorgue se souvient plus du temps et des endroits dans lesquels il est passé. Les deux protagonistes dans Le Bal du rat mort et dans Jaunes sont des inspecteurs de police qui ont une fiancée qui les attend à Bruxelles (Lisa et Margot), ils vivent avec leur mère et en même temps ils sont attirés par des femmes magiques (Amalia dans Jaunes et la fille du fakir, Myriam, dans Le Bal du rat mort). « C'est une psychanalyse d'un personnage qui dure dix ans. À travers le désordre qu'il y a en lui, Jaunes veut mettre de l'ordre dans le monde. Les deux derniers Hôtel des thermes et Labyrinthe finissent cette psychanalyse au terme de laquelle il va renaître. Jaunes est comme le phénix. » Entretien avec l'auteur dans La Cité, 7 au 13 juillet 1988: Tito et Bucquoy rient Jaunes. Dans Jaunes s'ajoute au thème de la psychanalyse omniprésent chez l'auteur et dans Le Bal du rat mort, le mélange des lieux et surtout des temps: « Je vous ai vu mort tué d'une balle par Desmarets » Jaunes, Éd. Glénat, p. 9.
Résumé : Pour Daniel, tout débute par une mutation à la police judiciaire de Dinant où il se rend sans grande conviction, la ville lui paraissant une cité sans grande animation. Cependant dans le train qui le mène à Dinant, il a une curieuse conversation avec une femme qui lui relate l’assassinat de son fils par la Gestapo. Simple coïncidence ou véritable manipulation ? Jaunes s’interroge, car il y a peu, à Bruxelles, il avait reçu une étrange lettre datée de… 1938, contenant une carte du parti rexiste à son nom ! Et le mystère s’épaissit d’avantage lorsque arrivé dans sa nouvelle affectation, il doit enquêter sur l’incendie du château du Comte de Mall, lequel fut exécuté par les nazis en représailles d’une attaque de ses chiens contre un officier. Dans les ruines fumantes, il découvre un livre « Le manifeste du Rexisme » ! De retour à son hôtel, il trouve une nouvelle carte du Rex, l’invitant à se rendre à une réception dans ce même château ! Intrigué, il s’y rend. Sa surprise est de taille lorsqu’il constate que la bâtisse est en parfait état ! Pas la moindre trace d’incendie ! Plus étrange encore, la réception est une fête nazie dont l’une des principales attractions est une jeune violoniste qui n’est autre que sa voisine de palier ! Bien vite, les convives remarquent la présence indésirable de Jaunes. Il doit prendre la fuite. Dans sa course, il se saisit d’un chandelier qu’il jette à ses traqueurs, provoquant l’embrassement du château ! Il parvient néanmoins à s’enfuir par un passage secret que lui indique… le Comte en personne ! Ce dernier rattrapé par les allemands est aussitôt fusillé dans la cour du château. Quant à Jaunes, il se réveille sur un lit d’hôpital. Un bien curieux cadeau l’attend à son chevet…
Notes : Jan BUCQUOY est un réalisateur de cinéma né le 16 novembre 1945 à Harelbeke. Il a débuté comme régisseur de théâtre. Après une carrière de scénariste de bande dessinée, il s'est lancé dans le cinéma. Il est surtout connu pour ses interventions intrépides à la télévision, son coup d'État annuel à Bruxelles et ses musées plus ou moins durables, tel que le musée de la femme (où des femmes nues étaient exposées) ou le musée du slip. On pourrait le catégoriser comme un artiste post-surréaliste et situationniste. Il est aussi écrivain. En bande dessinée il a écrit Aux limites du réel : la série Jaunes. C'est le premier volume de la série Jaunes, Labyrinthe étant le dernier de la série de sept albums. Le Bal du rat mort fut le premier album à succès de Jan Bucquoy, édité à plusieurs reprises par les éditeurs Michel Deligne et Glénat en Français et en Néerlandais. L'auteur est apparenté au réalisme magique, dont Le Bal du rat mort était le premier volume dans ce style, ainsi que démontre aussi sa série de bande dessinée Daniël Jaunes avec dessins de Tito. Un des éléments du réalisme magique est l'interconnexion du temps et de l'espace (répandue dans la science-fiction américaine : par exemple l'auteur Keith Laumer dans Imperium). Dans Aux limites du réel (le mot Jaunes a expressément un double sens), Daniël reçoit sa carte de membre de Rex (parti de Léon Degrelle) quarante ans après la date d'envoi tandis que Jean Lamorgue se souvient plus du temps et des endroits dans lesquels il est passé. Les deux protagonistes dans Le Bal du rat mort et dans Jaunes sont des inspecteurs de police qui ont une fiancée qui les attend à Bruxelles (Lisa et Margot), ils vivent avec leur mère et en même temps ils sont attirés par des femmes magiques (Amalia dans Jaunes et la fille du fakir, Myriam, dans Le Bal du rat mort). « C'est une psychanalyse d'un personnage qui dure dix ans. À travers le désordre qu'il y a en lui, Jaunes […] Tiburcio de la Llave, alias TITO, est né le 4 mai 1957 près de Tolède (Espagne). A l'âge de six ans, il quitte son pays et s'installe dans la région parisienne où il vit encore aujourd'hui. En 1974, il étudie les arts graphiques au lycée de Sèvres et crée le fanzyne Cyclone où il publie ses premières bandes dessinées. A vingt ans, il entre dans un studio de publicité. Sa véritable carrière de dessinateur de BD ne débute qu'en 1980 lorsqu'il crée pour "Aïe !" puis pour le magazine Circus la série Jaunes sur un scénario de Jan Bucquoy. Inspecteur de police, en Belgique, Jaunes est un personnage tourmenté par le souvenir de son père juif, mort pendant la Seconde Guerre mondiale. Les dessins de Tito sont clairs, précis, le décor minutieux, réaliste. L'intrigue, plus politique que policière causera quelques difficultés au journal Circus qui se verra interdit en Belgique suite à la publication de Jaunes : Affaires royales. C'est également en 1980, que Tito signe dans la revue (A Suivre) les premières planches de sa série Soledad. Devenu scénariste et dessinateur, Tito traduit l'atmosphère des petits villages espagnols à travers des scènes où se résume en quelques pages toute l'intensité de l'Espagne. Tout y est : le rythme de la vie, les vieux, la religion, la pauvreté, la mort, l'amour, la solitude, la lumière. À partir de 1982, Tito s'adresse aux jeunes en publiant dans Okapi les premiers épisodes de Tendre Banlieue (éditions Bayard, à présent disponible chez Casterman). À travers une bande de copains, comme en connaissent tous les adolescents d'aujourd'hui, il nous dépeint la vie de banlieue, ses cités, ses quartiers, ses clans. Le ton est juste et les ados ne s'y trompent pas. Au fil des ans, Tito instaure une vraie complicité entre lui et ses lecteurs. En 1998, il reprend, chez Casterman, la série Soledad initialement publiée par Glénat. Quant à Tendre Banlieue, la série s'enrichit régulièrement de nouveaux […]

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