Ce que nous avons perdu dans le feu
Compl. Titre  Las cosas que perdimos en el fuego
Auteurs   Enriquez, Mariana (070)
Plantagenet, Anne (730)
Edition  Éditions du Sous-sol : [Paris] , 2017
Collection   Feuilleton fiction
Collation   1 vol. (237 p.)
Format   21 cm
indice Dewey   860 litterature langue espagnole
ISBN   978-2-36468-165-1
Prix   19
Langue d'édition   spa
Sujets   Fantastique
nouvelles
épouvante
suspense
drogue
Dictature
monstre
bidonville
peur
sentiments
traumatisme
fantômes
social
tueur en série
Argentine
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Bibliothèque de POURRAIN DOC-89240-04386 RN ENRNOUVELLES / Retour le 29/07/2023
Contient :
Rentrée littéraire 2017 12 nouvelles : L'enfant sale ; L'Hotel ; Les années intoxiquées ; La maison d'Adela ; "Pablito clavo un clavito" : une évocation du Petiso Orejudo ; Toile d'araignée ; Fin des classes ; Pas de chair sur nous ; Le patio du voisin ; Sous l'eau noire ; Vert rouge orangé ; Ce que nous avons perdu dans le feu.
Résumé : Douze nouvelles. Un enfant de junkie disparaît du jour au lendemain dans un ancien quartier cossu de Buenos Aires, livré désormais à la drogue et à la violence. Des jeunes femmes se promettent dans le sang de ne jamais avoir d'amants et sont obsédées par la silhouette fugace d'une adolescente disparue. Adela, amputée d'un bras, aime se faire peur en regardant des films d'horreur jusqu'à en devenir prisonnière. Alors qu'il vient de devenir père, Pablo est hanté par la figure du Petiso Orejudo, un enfant serial killer. Un voyage confiné en voiture dans l'humidité du Nord se termine sur un malentendu. Marcela, elle, se mutile en pleine salle de classe, au grand désarroi de ses camarades. Vera, un crâne repêché dans la rue, se meut en double dénué de chair d'une femme au bord de la crise de nerfs. Paula, ancienne assistante sociale, se bat avec ses démons et ses hallucinations. Marco, lui, se cache derrière sa porte, mutique, espérant échapper à l'existence, dehors. Sous l'eau noire, des secrets bien gardés par la police sont prêts à ressurgir. Et des femmes, désespérées, s'enflamment pour protester contre la violence. L'univers de Mariana Enriquez n'est pas tendre. Sorte de Julio Cortázar féminine et féministe, elle partage avec l'auteur de Tous les feux le feu, l'art de jouer avec les codes du fantastique sans jamais y plonger. Le monstre n'est pas tapi dans les bois : nous sommes les monstres. D'une main de maître, elle dessine avec Ce que nous avons perdu dans le feu un univers romanesque qui flirte avec l'horreur mais n'y sombre pas. Mêlant petites histoires et grande Histoire, elle évoque le passé de l'Argentine – ses morts, ses fantômes – par petites touches. Dans une langue délicate et faussement simple, elle déploie une construction narrative où le suspense et l'humour s'entremêlent pour mieux nous faire rire et frissonner du même coup.
Notes : Née à : Lanus, Buenos Aires , 1973 , Mariana Enriquez est écrivain et journaliste. Née d'un père ingénieur et d'une mère médecin, elle a fait des études de journalisme à l’université de La Plata et dirige Radar, le supplément culturel du journal Página/12. Elle a publié trois romans – dont le premier à 22 ans – et un recueil de nouvelles avant "Ce que nous avons perdu dans le feu" (Las cosas que perdimos en el fuego, 2016), actuellement en cours de traduction dans dix-huit pays.