Acide sulfurique
Compl. Titre  roman
Auteurs   Nothomb, Amélie (070)
Edition  A. Michel : Paris , 2005
Collation   1 vol. (192 p.)
Format   20 cm
indice Dewey   843 fiction francaise francophone romans nouvelles
ISBN   978-2-226-16722-4
Prix   15,90
Langue d'édition   fre
Sujets   humour noir
critique sociale
camps de concentration
médias
télé réalité
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Bibliothèque de POURRAIN DOC-89240-02200 R NOTROMAN / Disponible
Contient :
Bibliogr. des oeuvres d'Amélie Nothomb, 1 p.
Résumé : Concentration : la dernière-née des émissions télévisées. On enlève des gens, on recrute des kapos, on filme… Tout de suite, le plus haut score de téléspectateurs, l’audimat absolu qui se nourrit autant de la cruauté filmée que de l’horreur dénoncée.Étudiante à la beauté stupéfiante, Pannonique est devenue CKZ 114 dans le camp de concentration télévisé. Le premier sévices étant la perte de son nom, partant de son identité. Zdena, chômeuse devenue la kapo Zdena, découvre en Pannonique son double inversé et se met à l’aimer éperdument. Le bien et le mal en couple fatal, la victime et le bourreau, la belle et la bête aussi. Quand les organisateurs du jeu, pour stimuler encore l’audience, décident de faire voter le public pour désigner les prisonniers à abattre, un tollé médiatique s’élève mais personne ne s’abstient de voter et Pannonique joue sa vie…Les jeux du cirque modernes : téléréalité, voyeurisme, ignominie, bonne conscience, dénonciation moralisante y ont partie liée. Un monde de bêtise et de cruauté, d’hypocrisie bien-pensante où l’individu a perdu toute liberté d’agir puisque tout est récupéré, où même la dénonciation du système appartient au système. Et cependant qui dit victime dit désir de sauver sa peau. En premier chef de reconquérir la faculté de nommer, le début de l’humanité selon Nothomb…"Vint le moment où la souffrance des autres ne leur suffit plus: il leur en fallut le spectacle."
Notes : Nationalité : Belge Née à Kobé, Japon , le 13/08/1967 , Amélie Nothomb est fille de l'ambassadeur de Belgique à Rome, petite-nièce de l'homme politique Charles-Ferdinand Nothomb. Amélie Nothomb passe ses cinq premières années au Japon, dont elle restera profondément marquée, allant jusqu'à parler couramment japonais et à devenir interprète. Mais son expérience ne s'arrête pas là puisqu'elle vivra successivement en Chine, à New York, au Bengladesh, en Birmanie et au Laos, avant de débarquer à dix-sept ans sur le sol de Belgique, berceau de sa famille où elle entame une licence en philologie romane à l'Université Libre de Bruxelles. Elle écrit depuis ses dix-sept ans. Elle avoue avoir déjà écrit trente-sept romans. L'écrivain garde rangés dans un carton vingt manuscrits qu'elle se refuse à publier les estimant trop personnels. C'est en 1992, alors âgée de vingt-cinq ans, qu'elle fait son entrée fracassante dans le monde des lettres avec son roman "Hygiène de l'assassin." Elle enchaîne depuis les succès avec plus d'une vingtaine de publications. Amélie Nothomb est également l'auteur de: "L'hygiène de l'assassin" (1992), "Le sabotage amoureux" (1993), "Les combustibles" (1994), "Mercure", "Péplum", "Les Catalinaires" (1995), "Métaphysique des tubes" (2000), "Cosmétique de l'ennemi" (2001), "Robert des noms propres" (2002). Amélie Nothomb a été définitivement consacrée en 1999 alors que "Stupeur et Tremblements" a été couronné du Grand Prix de l'Académie Française et s'est vendu à 385 000 exemplaires. Ses romans sont depuis traduits en 23 langues. Elle a également obtenu par deux fois le prix du jury Jean Giono, le prix Alain Fournier et, très connue en Italie, il premio Chianciano. Elle est encore actuellement domiciliée à Bruxelles mais voyage beaucoup de ville en ville afin de rencontrer ses lecteurs. Auteur extrêmement prolifique, Amélie Nothomb publie traditionnellement un livre par an depuis 18 ans, que la critique et le public attendent chaque année au mois de septembre. .