La capacité d'être seul
Compl. Titre  The capacity to be alone
Auteurs   Winnicott, Donald Woods (070)
Audibert, Catherine (080)
Kalmanovitch, Jeannine (730)
Edition  Éditions Payot & Rivages : Paris , 2015
Collection   Petite bibliothèque Payot (Paris) N°877
Collation   1 vol. (108 p.)
Format   17 cm
indice Dewey   155 92 role psychologique environnement social amis etudes sur influence culturelle famille influence psychologique environnement social sur individu ouvrages generaux sur isolement solitude relations
ISBN   978-2-228-91349-2
Prix   6,60
Langue d'édition   eng
Sujets   psychothérapie
témoignage
angoisse
solitude
psychanalyse
psychologie
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Bibliothèque de POURRAIN DOC-89240-02981 155.9 WINDOCUMENTAIRE / Disponible
Contient :
Contient aussi : "De la communication et de la non-communication", 1963
Résumé : La solitude nous angoisse, et pourtant nous avons tous besoin d’être seuls pour nous ressourcer. C’est l’un des paradoxes de l’être humain. Et Winnicott est le premier psychanalyste à s’être penché sur cette question.Dans « La capacité d’être seul » (1958), il montre comment le petit enfant fait l’expérience de la solitude bien que sa mère soit à ses côtés. Il n’interroge donc pas, comme Freud, les conséquences de la séparation, mais l’aptitude à être seul psychiquement tout en ne l’étant pas physiquement. C’est, alors, la qualité de la présence maternelle qui compte, et la capacité d’être seul est le signe que l’enfant est mûr d’un point de vue affectif.Dans « De la communication et de la non-communication » (1963), Winnicott poursuit sa réflexion en explorant le fantasme d’être découvert et l’importance dans la cure de respecter le besoin, chez le patient, d’être « isolé ». L’interprétation compte moins, ici, que la possibilité de revivre l’expérience infantile d’une solitude accompagnée – et l’apaisement.Par son empathie et sa sollicitude, Winnicott est sans conteste le psychanalyste qui répond le mieux aux préoccupations de notre société. Le succès de chacun de ses livres en témoigne. Celui-ci, qui remet au premier plan le rôle du corps, montre que le bien-être mental peut passer par une « simple » présence physique ; et rappelle que le monde de transparence absolue auquel on aspire pour nous est un monde profondément malsain.
Notes : De nationalité anglaise, Donald Woods Winnicott (1896-1971) occupe une place particulière au sein du mouvement analytique tant par sa créativité que par son évitement de tout dogmatisme. Pédiatre de formation, Winnicott saura allier l'observation des enfants à une réflexion analytique poussée et originale. Ses nombreux textes, qui proviennent souvent de conférences données devant des publics variés, sont rédigés dans un langage simple et accessible qui séduit le lecteur. La complexité des idées exprimées ne se révèle que dans un deuxième temps. Fortement impliqué dans les disputes entre kleiniens et supporteurs de Anna Freud, Winnicott deviendra le chef de file de ce qui s'appellera le middle group et qui regroupera des analystes ayant des visions assez disparates mais qui ne s'associent pas aux deux groupes déjà organisés. Winnicott jouera un rôle d'intermédiaire entre Klein et Anna Freud et conservera l'amitié de chacune des deux protagonistes. Il sera président de la Société britannique de psychanalyse de 1956 à 1959 puis de 1965 à 1968. Si sur le plan organisationnel il fut non pas l'homme du centre mais plutôt celui qui se situe hors du conflit, Winnicott sera le théoricien de l'aire transitionnelle et de l'espace potentiel. Proche de Melanie Klein, surtout à ses débuts, Winnicott n'a jamais accepté sa conception de la position schizo-paranoïde alors même qu'il contribuait à enrichir la théorie de la position dépressive. Il a bousculé les idées reçues avec sa désormais célèbre formule selon laquelle l'enfant n'a besoin pour bien se développer que d'une "good enought mother" - "d'une mère suffisamment bonne". Sa pensée, riche et originale donne souvent l'impression d'une bouffée d'air frais dans un domaine où la pratique clinique particulière nous fait parfois perdre de vue la réalité quotidienne de la vie. Winnicott appartient à l'école des théoriciens de la relation objectale qui regroupe de façon plus ou moins arbitraire des auteurs indépendants les uns des autres. Source : Wikipedia