Du côté des Bordes
Compl. Titre  inédit, 1941
Auteurs   Vincenot, Henri (070)
Vincenot, Claudine (080)
Edition  Éditions Anne Carrière : Paris , 1998
Collation   213 p.
Format   21 cm
indice Dewey   843 fiction francaise francophone romans nouvelles
ISBN   978-2-7441-2222-4
Prix   16.70
Langue d'édition   fre
Sujets   chroniques
satire
histoire
réfugiés
culture
nature
occupation
vin
angoisse
allemand
armée
orphelin
ruralité
révolte
histoire d'amour
seconde guerre mondiale
terroir
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Bibliothèque de POURRAIN DOC-89240-02969 RT VINFONDS LOCAL & REGIONAL / Disponible
Résumé : Avril 40 : à la ferme de la Belle-Maria, en Côte-d'Or, le père Ernest attend le retour de son fils parti au front. Le garçon de ferme François, réformé, fait tourner l'exploitation avec l'aide du vieux Vatican et de la jolie Sidonie. Mais le fils espéré ne revient toujours pas et, bientôt, aux longues files de réfugiés succède l'armée allemande. L'Occupation s'installe. C'est à 29 ans que l'auteur de La Billebaude écrivit ce roman demeuré inédit, chronique douce-amère d'un village bourguignon. Douce, parce que l'imprègnent les parfums de cette terre, entre Morvan et pays des vins ; amère, parce que le regard de Vincenot, empreint de tendresse mais lucide et souvent féroce dans la satire, nous montre l'être humain capable du pire comme du meilleur. Du fermier prêt à tout pour tirer son fils du stalag à la malheureuse qui flirte déjà avec l'occupant, de la naissance du marché noir aux premiers tressaillements de la révolte, ce tableau croqué sur le vif s'impose comme un de nos grands romans sur la réalité des années noires. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
Notes : Né le 02/01/1912 à Dijon, et décédé le 21/11/1985 à Dijon, Henri Vincenot fut considéré comme l’un des plus grands écrivains identitaires du siècle précédent. Homme de lettres, peintre et sculpteur, il incarnait son identité dans la vie de tous les jours, et sut la transmettre dans ses créations artistiques ou littéraires. Elevé par ses deux grands-mères, elles lui apprennent très vite le secret de la nature, des plantes, des vertus du soleil et de la lune, à lire dans les étoiles, tout cela autour de veillées autour du feu. Mais c’est surtout auprès de ses deux grands-pères qu’il va pouvoir acquérir un solide sens paysan qui va lui servir de ligne directrice tout au long de sa vie. Ils lui transmettront la flamme de ce qui deviendra la grande passion de sa jeunesse : la chasse au sanglier, cette chasse qui incarne l’identité gauloise à laquelle Henri Vincenot était si attaché. Ecrivain de combat, sa littérature est profondément marquée par son attachement à sa région natale, la Bourgogne. Toujours dans ces écrits, il nous parle et remet en valeurs différentes anciennes pratiques païennes, celtiques, tout en montrant qu’elles sont intégrées dans la culture populaire catholique. Son premier succès littéraire viendra en 1978 avec la « Billebaude », roman qui incarne la sagesse de la paysannerie française, ce livre nous rappelle à nous Français, que nous n’avons jamais cessés d’être un vieux peuple des sources et des forêts, un vieux peuple de paysans que le modernisme actuel est entrain d’effacer. Ce succès va raviver celui d’un livre écrit cinq ans auparavant, le « Pape des escargots ». Viendra par la suite, les fameuses « Etoiles de Compostelle » qui mènent un jeune essarteur Bourguignon du XIII siècle à pénétrer dans les secrets des mystérieuses aventures des bâtisseurs des cathédrales. Henri Vincenot fut toujours prêt à défendre l’héritage de sa région, de son pays et de l’Europe face à un monde désenchanté, individualiste, matérialiste et mercantile. Il mourut le 21 novembre 1985 à Dijon. Fidèle à sa terre et à son peuple de son vivant. Henri Vincenot l’est encore dans la mort, reposant désormais dans la terre nourricière, au milieu des siens, au cœur de la forêt, dernier refuge des dieux de la vieille Gaule, à l’ombre d’une croix celtique de pierre. Une rétrospective lui est consacrée du 22 juin jusqu'au 24 septembre 2012, afin de célébrer le centenaire de sa naissance, à la Bibliothèque municipale et au Musée de la Vie bourguignonne de Dijon.