Correspondance |
Titre volume | Correspondance / Stefan Zweig. N°1897-1919 |
Auteurs | Zweig, Stefan (070) Kalinowski, Isabelle (730) Kalinowski, Isabelle (080) |
Edition | B. Grasset : Paris , 2000 |
Collation | 380 p. |
Format | 24 cm |
indice Dewey | 836 912 genre epistolaire langue allemande 1900 1945 |
ISBN | 978-2-246-55811-8 |
Prix | 22.10 |
Langue d'édition | ger |
Sujets | chroniques témoignage correspondance recueil bourgeoisie juive première guerre mondiale philosophie littérature autrichienne autriche littérature allemande |
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Contient :
Index
Résumé : A peine sa thèse de philosophie achevée, il échappe aux devoirs de sociabilité que lui impose sa famille pour se vouer à l’écriture et voyager, de Vienne à Paris, de Londres à la Belgique, du Tyrol aux États-Unis, de l’Italie à l’Inde. Il rencontre de grands contemporains tels Rilke, Hesse, Schnitzler, Buber, Hofmannsthal ou Romain Rolland, auxquels il écrira les lettres rassemblées dans ce volume.Il parvient à faire jouer son théâtre sur les plus grandes scènes, publie des chroniques littéraires dans des revues prestigieuses et met à profit sa familiarité presque instinctive avec les rouages du monde éditorial afin d’imposer en Allemagne le succès de son «cher maître» Emile Verhaeren.Il faut l’expérience de la guerre pour que Zweig découvre le lien qui le rattache à l’Autriche et comprenne les contradictions qui opposent son identité juive et son patriotisme.Il mesure aussi les limites de ses amitiés d’écrivain cosmopolite.Ces lettres passionnantes, dont certaines furent écrites en français, dévoilent au jour le jour les mondes de Stefan Zweig : la bourgeoisie juive viennoise, les réseaux lettrés européens, les revues et maisons d’édition autrichiennes et allemandes, les itinéraires de l’errance distinguée et les terribles «années d’apprentissage» de la guerre.Ce choix de lettres constitue le témoignage d’un des auteurs majeurs de la littérature mondiale sur une période essentielle de l’histoire européenne.
Notes : De nationalité autrichienne, né à Vienne le 28/11/1881 et mort à Pétropolis au Brésil le 23/02/1942, Stefan Zweig est un écrivain, dramaturge, journaliste et biographe autrichien. Issu d'un père juif (sa famille est croyante mais modérée) riche tisserand et d'une mère issue d'une famille de banquiers italiens, il étudie la philosophie et l'histoire de la littérature, l'aisance financière de la bourgeoisie israélite lui permettant de suivre ses goûts. Avant la première guerre mondiale il voyage beaucoup en Europe, à la découverte des littératures étrangères. Il sera notamment le traducteur en allemand de Verhaeren. Il se rend ensuite puis en Inde et aux États-Unis. Il s'engage dans l'armée autrichienne en 1914 mais reste un pacifiste convaincu. Durant la guerre il s'unit avec d'autres intellectuels, Sigmund Freud, Emile Verhaeren et Romain Rolland dans un pacifisme actif. Face à la montée du nazisme en Allemagne, il prône l'unification de l'Europe. Sa vie est bouleversée par l'arrivée d'Hitler au pouvoir. Dès les premières persécutions, il quitte l'Autriche pour l'Angleterre (Bath puis Londres. Il sera naturalisé en 1940. L'année suivante, il part pour le Brésil et s'installe à Rio. Effondré par l'anéantissement de ses rêves pacifistes et humanistes d'union des peuples, il se donne la mort s'empoisonnant au Véronal avec de son épouse. Stefan Zweig, l'Autrichien et Sandor Maraï, l'Hongrois ont été étiquetés, comme Les Chroniqueurs de la Mitteleuropa. Ils se sont tous les deux suicidés dans une immense solitude. Cela nous invite à réfléchir sur un point commun : leur nostalgie. Source : ACADEMIA
Index
Résumé : A peine sa thèse de philosophie achevée, il échappe aux devoirs de sociabilité que lui impose sa famille pour se vouer à l’écriture et voyager, de Vienne à Paris, de Londres à la Belgique, du Tyrol aux États-Unis, de l’Italie à l’Inde. Il rencontre de grands contemporains tels Rilke, Hesse, Schnitzler, Buber, Hofmannsthal ou Romain Rolland, auxquels il écrira les lettres rassemblées dans ce volume.Il parvient à faire jouer son théâtre sur les plus grandes scènes, publie des chroniques littéraires dans des revues prestigieuses et met à profit sa familiarité presque instinctive avec les rouages du monde éditorial afin d’imposer en Allemagne le succès de son «cher maître» Emile Verhaeren.Il faut l’expérience de la guerre pour que Zweig découvre le lien qui le rattache à l’Autriche et comprenne les contradictions qui opposent son identité juive et son patriotisme.Il mesure aussi les limites de ses amitiés d’écrivain cosmopolite.Ces lettres passionnantes, dont certaines furent écrites en français, dévoilent au jour le jour les mondes de Stefan Zweig : la bourgeoisie juive viennoise, les réseaux lettrés européens, les revues et maisons d’édition autrichiennes et allemandes, les itinéraires de l’errance distinguée et les terribles «années d’apprentissage» de la guerre.Ce choix de lettres constitue le témoignage d’un des auteurs majeurs de la littérature mondiale sur une période essentielle de l’histoire européenne.
Notes : De nationalité autrichienne, né à Vienne le 28/11/1881 et mort à Pétropolis au Brésil le 23/02/1942, Stefan Zweig est un écrivain, dramaturge, journaliste et biographe autrichien. Issu d'un père juif (sa famille est croyante mais modérée) riche tisserand et d'une mère issue d'une famille de banquiers italiens, il étudie la philosophie et l'histoire de la littérature, l'aisance financière de la bourgeoisie israélite lui permettant de suivre ses goûts. Avant la première guerre mondiale il voyage beaucoup en Europe, à la découverte des littératures étrangères. Il sera notamment le traducteur en allemand de Verhaeren. Il se rend ensuite puis en Inde et aux États-Unis. Il s'engage dans l'armée autrichienne en 1914 mais reste un pacifiste convaincu. Durant la guerre il s'unit avec d'autres intellectuels, Sigmund Freud, Emile Verhaeren et Romain Rolland dans un pacifisme actif. Face à la montée du nazisme en Allemagne, il prône l'unification de l'Europe. Sa vie est bouleversée par l'arrivée d'Hitler au pouvoir. Dès les premières persécutions, il quitte l'Autriche pour l'Angleterre (Bath puis Londres. Il sera naturalisé en 1940. L'année suivante, il part pour le Brésil et s'installe à Rio. Effondré par l'anéantissement de ses rêves pacifistes et humanistes d'union des peuples, il se donne la mort s'empoisonnant au Véronal avec de son épouse. Stefan Zweig, l'Autrichien et Sandor Maraï, l'Hongrois ont été étiquetés, comme Les Chroniqueurs de la Mitteleuropa. Ils se sont tous les deux suicidés dans une immense solitude. Cela nous invite à réfléchir sur un point commun : leur nostalgie. Source : ACADEMIA
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