L' Arlésienne
Auteurs   Daudet, Alphonse (070)
Dubout, Albert (440)
Edition  M. Trinckvel : Paris , 1996
Collation   152 p.
Format   28 cm
indice Dewey   842 theatre
ISBN   978-2-85132-067-4
Prix   20
Langue d'édition   fre
Sujets   Provence
19ème siècle
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Bibliothèque de POURRAIN DOC-89240-02695 H DUBHUMOUR /
Contient :
L'Arlésienne est une nouvelle d'Alphonse Daudet, extraite des Lettres de mon moulin rassemblées et éditées en 1869. Daudet en tira trois ans plus tard une pièce de théâtre homonyme en trois actes pour laquelle Georges Bizet composa unemusique de scène. Daudet s'inspire du suicide d'un neveu de Frédéric Mistral, le 7 juillet 1862. À la suite d'une déception amoureuse, le jeune homme se jette d'une fenêtre du domaine familial du mas du Juge sur une table de pierre. Mistral a confié cette histoire tragique à son ami Daudet qui l'a alors transposée dans sa nouvelle mais le fait d'avoir mis sur la place publique ce drame personnel ternira leur amitié.
Résumé : Né à Nîmes en 1840, Alphonse Daudet est un écrivain et auteur dramatique français. En 1862, installé dans le Midi, il retrouve des amis avec lesquels il participe au mouvement de renouveau de la langue d'oc. C'est en 1864, qu'il achète un moulin près d'Arles et décide de ne se consacrer qu'à l'écriture. Ce sont ses livres, "Tartarin de Tarascon" et "Les contes du lundi", qui lui apportent la célébrité. Il meurt à Paris en 1897.  Le jeune homme ne s'appelle plus Jan mais Frédéric, et il ne vit plus avec ses deux parents, mais avec sa mère et son grand-père. Et son petit frère est l'innocent du village. Frédéric va être très malheureux car son arlésienne ne reviendra jamais de son voyage : elle est tombée amoureuse d'un autre. Madame Rose la mère de Frédéric va faire en sorte que Frédéric oublie son arlésienne en lui faisant épouser Vivette, une jeune fille très jolie, mais tout tourne au cauchemar et à la fin Frédéric se suicide. Dans cette pièce on voit la progression de l'innocent : il n'est pas si bête qu'il y paraît. La pièce est à l'origine de l'expression «L'arlésienne» pour désigner une personne ou une chose dont on parle tout le temps, mais qui n'apparaît jamais. En effet, bien que le personnage de l'Arlésienne soit au centre de l'intrigue, elle n'apparaît jamais sur scène.
Notes : Albert Dubout (1905-1976), dessinateur hors normes, a marqué plusieurs générations par ses dessins humoristiques : ses foules, ses chats, sa « grosse bonne-femme et son petit bonhomme ». Albert Dubout est né le 15 mai 1905 à Marseille. Après des études au lycée de Nîmes où il a pour camarade Jean Paulhan, puis à l'école des Beaux-Arts de Montpellier, où il rencontre sa première épouse, Renée Altier. Il monte à Paris à 17 ans. En 1929, Philippe Soupault, directeur littéraire, lui fait illustrer son premier livre : "Les Embarras de Paris" de Boileau. Il illustre près de quatre-vingts ouvrages, dont dix-huit recueils de dessins, dont des livres de Boileau, Beaumarchais, Mérimée, Rabelais, Villon, Cervantes, Balzac (Les Cent Contes drolatiques), Racine, Voltaire, Rostand, Poe, Courteline et simultanément des textes officiels (code des impôts) et de nombreux romans (dont les « San Antonio »). Il donna des dessins pour Clochemerle de Gabriel Chevallier. Il collabore à divers journaux et revues dont, Le Rire, Marianne, Éclats de Rire, L'os libre, Paris-Soir, Ici Paris… Il réalise aussi des affiches de cinéma et de théâtre ainsi que des décors. Il travaille dans la publicité, fait de la peinture à l'huile (il a réalisé soixante-dix tableaux), dessine de nombreuses couvertures de livres et des pochettes de disques, ainsi que de très nombreux dessins mêlant humour et pornographie. Au cinéma, il réalise d'abord deux courts films d'animation en 1947. Il scénarise ensuite" La Rue sans loi" en 1950 et "Anatole chéri"en 1954 : ces deux films, qui transposent son univers graphique dans le « monde réel », sont des échecs commerciaux. En 1951, son nom apparaît dans le Petit Larousse. En 1953, le président Vincent Auriol le décore de la Légion d'honneur. En 1965, il illustre les Aventures de San-Antonio à la demande de Frédéric Dard.