L' allumeur de rêves berbères
Compl. Titre  roman
Auteurs   Fellag (070)
Edition  Ed. J'ai lu : Paris , 2008
Collection   J'ai lu N°8722
Collation   1 vol. (221 p.)
Format   18 cm
indice Dewey   843 fiction francaise francophone romans nouvelles
ISBN   978-2-290-00906-2
Prix   5,60
Langue d'édition   fre
Sujets   alger
ironie
Peur
angoisse
intégrisme
Imaginaire
colonisation
humour
littérature méditerranée orientale et maghreb
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Bibliothèque de POURRAIN DOC-89240-02147 R FELROMAN / Disponible
Résumé : Alger, début des années 90. La ville est en proie à la terreur. L'eau est rationnée et distribuée drastiquement de trois à six heures du matin. Zakaria, un écrivain menacé de mort et rejeté par le régime qu'il a servi, se terre chez lui d'o7u il observe ses voisins, dont il nous conte les histoires dramatiques ou rocambolesques, extraordinairement drôles et inattendues. Durant ces quelques heures où l'eau coule à nouveau, la ville et la vie s'animent clandestinement, et c'est l'imaginaire et les rêves de tout un peuple qui se libèrent.
Notes : Mohand Said Fellag, né en 1950, est un comédien, écrivain et humoriste algérien Kabyle. Il a fait ses études primaires à Azzefoun et ses études secondaires au lycée Ali Mellah à Draa el Mizan. Il entre dans l'Ecole d'art dramatique d'Alger en 1968 et y reste quatre ans avant d'évoluer dans plusieurs théâtres en Algérie. De 1978 à 1985, il participe à plusieurs expériences théâtrales et retourne en Algérie, en 1985 pour être engagé par le Théâtre national algérien et interpréter le rôle principal dans "L'Art de la comédie" d'Eduardo De Filippo. Fellag est à l'initiative du parti "Cocktail Khorotov" en 1989 puis "SOS Labès". Le FIS remporte les élections, un raz-de-marée islamiste gagne tout le pays. L'artiste crée Un bateau pour l'Australie-Babor Australia. En 1995, après l'explosion d'une bombe lors d'une de ses représentations, il s'exile d'abord en Tunisie puis en France. Il y rencontre un succès populaire avec ses spectacles. Il y met en scène avec lucidité et humour des personnages confrontés aux difficultés sociales de son pays. En 1998, il reçoit le Prix du syndicat de la critique, le Prix Raymond Devos en 2003 et le Prix de la SACD de la Francophonie. Il a joué dans plusieurs films tels que "Rue des figuiers" de Yasmina Tahiaoui et "Ce que le jour doit à la nuit" d'Alexandre Arcady.