La Religieuse
Auteurs   Diderot, Denis (070)
Mauzi, Robert (340)
Edition  Gallimard : [Paris] , 1972
Collection   Collection Folio N°57
Collation   383 p.
Format   18 cm
indice Dewey   843 5 oeuvres fiction francaises 1715 1789
ISBN   978-2-07-036057-4
Prix   1
Langue d'édition   fre
Sujets   adapté au cinéma
roman philosophique
couvent
religion
érotisme
homosexualité
philosophie
siècle des lumières
18ème siècle
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Bibliothèque de POURRAIN DOC-89240-01601 R DIDROMAN / Disponible
Résumé : Publié sans nom d'auteur, interdit il y a quelques années au cinéma, La Religieuse fait toujours scandale ; or, ce livre, disait Montherlant, « est à peine licencieux et n'est pas du tout frivole mais au contraire très grave ». Inspiré par une histoire vécue, Diderot imagine que la religieuse Suzanne Simonin raconte ses mésaventures en 1760. Spoliée de sa dot, elle séjourne dans trois couvents successifs. La première supérieure est cupide, la deuxième est ascétique, la troisième est d'une sensualité éperdue qui fait vivre tout le couvent en fête. Diderot décrit ce qui arrive lorsqu'on contredit « la pente générale de la nature ». « Je ne crois pas qu'on ait écrit une plus effroyable satire des couvents », disait-il. La Religieuse est aussi et surtout une chaleureuse apologie de la liberté individuelle.
Notes : Né à Langres, le 05/10/1713 et mort à Paris, le 31/7/1784, Denis Diderot est un écrivain, philosophe et encyclopédiste français des Lumières, à la fois romancier, dramaturge, conteur, essayiste, dialoguiste, critique d'art, critique littéraire, et traducteur. Fils d'un maître artisan très réputé, Denis Diderot a une enfance heureuse.Il fait ses classes secondaires chez les jésuites. En 1726, il devient prêtre à Langres et en 1928, il part achever ses études à Paris. Il obtient, en 1735, un diplôme de philosophie et un autre de théologie à la Sorbonne. Par la suite, il abandonne cette carrière ecclésiastique, désirée par son père, au profit du droit et devient clerc auprès du procureur. Parallèlement il écrit des articles de physique et de mathématique pour Le Mercure de France. Il apprend l'anglais et à la fin des années 1730, se tourne vers la traduction. En 1743, il se marie avec Anne-Toinette Champion, fille de manufacturier de moindre condition. Face à la désapprobation de son père, il tient ce mariage secret durant cinq ans. Son père ira jusqu'à le faire cloîtrer dans un monastère ! De cette union, marquée par l'infidélité de Diderot, naîtront quatre enfants. Cette même année paraissent les premières œuvres qu'il a traduites. C'est en 1747, qu'il se lance dans ce vaste projet qu'est L'Encyclopédie, à laquelle il va consacrer 20 ans de sa vie. En 1748, paraît son premier roman. En 1749, la censure condamne ses écrits et il est incarcéré trois mois au château de Vincennes. En 1750, il est nommé à l'Académie Royale des Arts et des lettres de Berlin. En 1755, il rencontre Sophie Volland, avec laquelle il entretiendra une liaison jusqu'à sa mort. En 1762, il vend en viager sa bibliothèque à Catherine II. Il se met ainsi à l'abri financièrement, mais cet acte modifiera la perception de son œuvre. En 1769, Grimm lui confie la direction de la revue Correspondances Littéraires où il publie de nombreuses critiques et des articles philosophiques. En 1773, il part pour un voyage de 18 mois à Saint-Pétersbourg, entrecoupé de deux séjours en Hollande. À son retour, sa santé se dégrade, ce qui l'oblige à ralentir sa vie sociale. Pendant la Révolution, les sépultures de l'église Saint-Roch, où il est enterré, sont détruites et les corps jetés à la fosse commune. La sépulture et la dépouille de Diderot ont donc disparu. En 1786, la bibliothèque et les archives de Diderot ont été envoyées à Saint-Pétersbourg. Par manque d'entretien de nombreuses pièces ont été perdues ou détruites.