Rien ne s'oppose à la nuit
Compl. Titre  roman
Auteurs   Vigan, Delphine de (070)
Edition  Librairie générale française : Paris , 2012
Collection   le livre de poche N°32835
Collation   1 vol. (400 p.)
Format   18 cm
indice Dewey   843 fiction francaise francophone romans nouvelles
ISBN   978-2-253-16426-5
Prix   7,60
Langue d'édition   fre
Sujets   roman autobiographique
témoignage
maladie
drame
deuil
dépression
folie
mère
bipolaire
suicide
inceste
relations mère-fille
secrets de famille
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Bibliothèque de POURRAIN DOC-89240-01362 R VIGROMAN / Disponible
Contient :
Rentrée littéraire 2011 : elle obtient le prix du roman Fnac, le Prix Roman France Télévisions et le Prix Renaudot des Lycéens pour "Rien ne s'oppose à la nuit," ainsi que le grand prix des lectrices Elle 2012.
Résumé : Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l'écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd'hui je sais aussi qu'elle illustre, comme tant d'autres familles, le pouvoir de destruction du verbe, et celui du silence. « La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire. La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence. Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. » Dans cette enquête éblouissante au cœur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis, ce sont toutes nos vies, nos failles et nos propres blessures que Delphine de Vigan déroule avec force.
Notes : Delphine de Vigan, née le 1er mars 1966 à Boulogne Billancourt, est une romancière française. Son premier roman, "Jours sans faim" est paru en 2001 aux éditions Grasset sous le pseudonyme de Lou Delvig. En 2007, "No et moi" reçoit le Prix des Libraires. Ce "roman moral" à succès sur une adolescente surdouée qui vient en aide à une jeune SDF a été récompensé par le prix du Rotary International 2009 et par le Prix des libraires 2009. Il a été traduit en vingt langues et une adaptation au cinéma a été réalisée par Zabou Breitman, film sorti en novembre 2010. En 2008, Delphine de Vigan a participé à la publication de "Sous le manteau," un recueil de cartes postales érotiques des années folles. En 2009, elle a été récompensée par le "prix du roman d'entreprise," décerné par deux cabinets de conseil (Place de la Médiation et Technologia) avec le soutien du ministre du travail de l'époque Xavier Darcos, pour ses "Heures souterraines" (Jean-Claude Lattès). En 2010, elle a obtenu le prix des lecteurs de Corse, pour ses "Heures souterraines." En 2011, elle co-scénarise le film de Gilles Legrand "Tu seras mon fils" avec Niels Arestrup et Lorant Deutsch. En 2012, elle signe la préface de la BD de sa sœur Margot "Frangines, et c'est comme ça." En 2015, elle a publié un nouveau roman "D'après une histoire vraie" couronné par le Prix Renaudot et le Prix Goncourt des Lycéens. Mère de deux enfants, elle vit avec le critique littéraire, reporter et animateur d'émissions culturelles de radio et de télévision, François Busnel.