La Maison de Claudine
Auteurs   Colette (070)
Edition  Librairie générale française : Paris , 1961
Collection   le livre de poche N°763
Collation   1 vol. (XXXVIII-158 p.)
Format   17 cm
ISBN   978-2-253-00428-8
Prix   4,60
Langue d'édition   fre
Sujets   nouvelles
autobiographie
enfance
adolescence
souvenirs
chats
femme
goncourt
amour
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Bibliothèque de POURRAIN DOC-89240-01547 RN COLNOUVELLES / Disponible
Contient :
En trente-cinq chapitres, chacun constituant une nouvelle, Colette fait revivre avec un rare bonheur dans ce livre de souvenirs son enfance heureuse, sa famille et surtout sa mère, la merveilleuse Sido tant aimée.
Résumé : Colette se propose, d'abord, au lecteur, comme la souveraine d'un royaume sensible, la reine des choses prochaines, un écrivain de la nature. Pourtant, (elle) n'est pas orientée vers la campagne à la manière des romanciers paysans. La campagne de Colette est une campagne pour citadines, une campagne dont les baumes cicatrisent les plaies du cœur. Rien ne viendra à bout d'une certitude solidement appuyée sur la terre, d'une confiance animale dans la vie qui assurera toujours, en fin de compte, le ressaisissement et la reconquête de soi. Colette connaît la souffrance, et la fin inexorable de toutes choses heureuses ; elle les accepte l'une et l'autre, sûre d'une complicité secrète du monde, du chat qui dort près du feu, les pattes en manchon, de l'acidité des fruits sauvages dans les souvenirs d'enfance. Accepter est déjà la source d'une satisfaction mystérieuse. En trente-cinq chapitres, chacun constituant une nouvelle, Colette fait revivre avec un rare bonheur dans ce livre de souvenirs son enfance heureuse, sa famille et surtout sa mère, la merveilleuse Sido tant aimée.Les bêtes elles aussi, dont Colette parle mieux que personne, font partie intégrante de cette maison qui devient, grâce au génie de l?auteur, une maison inoubliable.
Notes : Née à Saint-Sauveur en Puisaye (Yonne) , le 28/01/1873 et morte à Paris , le 03/08/1954, Colette, de son vrai nom Sidonie-Gabrielle Colette, est une femme de lettres française, connue surtout comme romancière, mais qui fut aussi mime, actrice et journaliste. À l'adolescence, elle rencontre Henry Gauthier-Villars (1859-1931), surnommé « Willy », avec qui elle se marie le 15 mai 1893 à Châtillon-Coligny. Auteur de romans populaires, Willy introduit Colette dans les cercles littéraires et musicaux de la capitale. Il repère rapidement les talents d'écriture de sa jeune épouse et l'engage à rédiger ses souvenirs d'école, qu'il signe de son nom sous le titre "Claudine à l'école". Ce roman marque les débuts d'un grand écrivain, Colette, déjà en possession de son style et de son ton. Mais il faut attendre 1905 pour qu'elle publie son premier roman en son nom, "Dialogues de bête", mettant fin à son mariage et à la série des Claudine. Divorcée et émancipée, Colette écrit "Mes apprentissages", rapporte ses années de théâtre et de music-hall dans "Mitsou" ou "La Vagabonde". Puis elle devient journaliste au Matin, dont elle épouse le rédacteur en chef, Henry de Jouvenel, qui lui donnera une fille, Bel Gazou. Sur son papier bleu, à la lumière du fanal, elle trace "La Naissance du jour", "Sido", hommage à sa mère, s’inspire de son jeune amant pour "Le Blé en herbe", parle de son enfance dans "La Maison de Claudine", de ses errances dans "Chambre d’hôtel", "Gigi" dont elle choisit personnellement Audrey Hepburn pour l’adaptation théâtrale. Entourée, elle a pour amis Jean Cocteau et Maurice Goudeket, qui devient le compagnon de ses vieux jours. Elle est élue membre de l’Académie Goncourt en 1945 et en devient la première femme présidente en 1949. Sur sa tombe, au cimetière du Père-Lachaise, une gravure sobre : ICI REPOSE COLETTE. Le gouvernement français fit à Colette des obsèques nationales ; mais parce qu’elle avait eu des liaisons homosexuelles affichées, qu’elle s’était exhibée demi nue sur des scènes de music-hall, qu’elle était tombée amoureuse de son beau fils de 17 ans et que son dernier mari avait 17 ans de moins qu’elle, l’archevêque de Paris refusa catégoriquement que soit célébré un service religieux à l’église st Roch.