Passions futiles
Compl. Titre  roman
Auteurs   Carrière, Jean (070)
Edition  La Martinière : [Paris] , 2004
Collation   286 p.
Format   21 cm
ISBN   978-2-84675-142-1
Prix   16
Langue d'édition   fre
Sujets   mémoire année 20
amour impossible
amitié tourmentée
désespoir
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Bibliothèque de POURRAIN DOC-89240-01216 R CARROMAN / Disponible
Contient :
Lauréat du Prix Goncourt en 1972 pour L'Épervier de Maheux, publié par l'éditeur Jean-Jacques Pauvert,
Résumé : Les années vingt à Lauzac. Un matin d'été, sept jeunes villageois, fils de paysans et de petits commerçants, Martin, Georges, Anatole, Charles, Alphonse, Albert et Antoine, tombent éperdument amoureux d'une mystérieuse jeune fille. Emilie, c'est son nom, deviendra la femme d'un de leurs amis, Jean-Baptiste de Saint-Martin, fils de famille atypique, misanthrope cynique ou trop clairvoyant. Mais, alors que ce dernier sombre peu à peu dans le désespoir et la folie, le petit groupe restera fidèle à cet amour sans espoir et cette amitié tourmentée. Cinquante ans plus tard, les survivants tentent de renouer les fils d'une passion impossible... Un roman sur les incertitudes de la mémoire porté par une magnifique écriture de la sensation, un art superbe de la description et des panoramas.
Notes : Nationalité : France Né(e) à : Nîmes , le 6 aout 1928 Mort(e) à : Nîmes , le 8 mai 2005 Biographie : D'origine cap-corsine par sa mère, Andrée Paoli, Jean Carrière fut un proche de Jean Giono (sur qui il écrira un essai) à Manosque, critique musical à Paris, chroniqueur littéraire à l'ORTF, il entame sa carrière d'écrivain avec son roman Retour à Uzès en 1967 (prix de l'Académie française). Il a publié une vingtaine d'ouvrages, principalement des romans. Lauréat du Prix Goncourt en 1972 pour L'Épervier de Maheux, publié par l'éditeur Jean-Jacques Pauvert, le succès (2 millions d'exemplaires, traduction en 14 langues), la mort brutale de son père écrasé par un chauffard et un divorce, le plongeront dans une profonde dépression qui lui fera écrire quinze ans plus tard Le Prix d'un Goncourt. Avant cet ouvrage, il aura écrit néanmoins plusieurs romans : La Caverne des pestiférés (2 tomes) chez Jean-Jacques Pauvert ou encore Les Années sauvages, ainsi que des essais sur Julien Gracq et Jean Giono et un livre d'entretiens, Le Nez dans l'herbe. S'ensuivront une dizaine de romans, dont le dernier, Passions futiles, est paru en octobre 2004 aux éditions de La Martinière. Passionné de musique (son père était chef d'orchestre et son grand-père maternel, Toussaint Paoli, tenait un magasin de lutherie à Nîmes) et de cinéma (il rencontra l'actrice Sigourney Weaver à qui il consacra un ouvrage), il préparait un nouveau roman et un livre sur Maurice Ravel. Après l'immense succès de son Épervier, il se tint farouchement à l'écart des salons littéraires et des médias parisiens qui en firent un écrivain régionaliste, ce qu'il n'était pas, et ce qui, au bout du compte, occulta injustement le reste de son œuvre. Après avoir un temps séjourné dans son chalet, à Saint-Sauveur-Camprieu, près du mont Aigoual, Jean Carrière vivait depuis une vingtaine d’années dans une maison au pied des vignes, à Domessargues, où ses obsèques ont été célébrées le 11 mai 2005.