Un aller simple
Compl. Titre  roman
Auteurs   Van Cauwelaert, Didier (070)
Edition  Librairie générale française : Paris , 1996
Collection   Le Livre de poche N°13853
Collation   119 p.
Format   18 cm
indice Dewey   823 fiction anglaise romans anglais
ISBN   978-2-253-13853-2
Prix   3,50
Langue d'édition   fre
Sujets   quête d'identité
aventure
comédie
origines
réfugiés
amitié
tziganes
Immigration
voyages
Marseille
Maroc
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Bibliothèque de POURRAIN DOC-89240-01326 R VANROMAN / Disponible
Contient :
prix Goncourt 1994
Résumé : "J'ai commencé dans la vie comme enfant trouvé par erreur. Volé avec la voiture, en fait. Une Ami 6 de race Citroën. Alors on m'a appelé Ami 6 en souvenir. Ce sont mes origines, quoi. Avec le temps, pour aller plus vite, c'est devenu Aziz. Mamita, qui est née rom en Roumanie où elle a été stérilisée par les nazis, dit toujours que c'était une mauvaise idée de m'abréger comme ça - d'après elle, les noms qu'on donne, ça déteint. Résultat, dans quelques heures, un attaché humanitaire va me reconduire dans le pays d'où je ne viens pas, mais qui figure sur mes faux papiers: le Maroc. Il est chargé de me réinsérer dans mes racines, comme il dit. Je n'aurais peut-être pas dû lui raconter que j'appartiens à la tribu des hommes gris d'Irghiz, réfugiés depuis la préhistoire dans une cité interdite du Haut Atlas. C'est fou le pouvoir d'une légende quand on décide d'y croire ..." Sur le thème d'une amitié imprévisible, cocasse et poignante, entre un petit délinquant seul au monde et un jeune fonctionnaire idéaliste, Didier van Cauwelaert a écrit une comédie cruelle et tendre où il nous fait partager leurs malentendus, leurs illusions, leurs rêves impossibles et l'énergie de leurs espoirs. De la satire subversive à l'émotion sans fard, l'auteur de Poisson d'amour et d'Un objet en souffrance donne avec ce nouveau roman la plus brillante expression de son talent.
Notes : Né à Nice, le 29/07/1960, Didier van Cauwelaert décide de publier des romans dès huit ans, pour devenir indépendant et nourrir sa famille. Face aux refus des éditeurs (une demi-douzaine par mois) et aux menaces de ses parents, il est sur le point d'abandonner la littérature à dix ans et demi, lorsqu'il croise Greta Garbo dans un restaurant. Du hasard de cette rencontre naît l'idée d'un entretien imaginaire. De larges extraits paraîtront dans le courrier des lecteurs de "Télé-7-jours". Cette première publication inespérée sauve ses ambitions d'écrivain. Il reprend donc son stylo, ses enveloppes et le fichier des éditeurs parisiens. Après quelques années consacrées au théâtre (il joue Sartre, met en scène Beckett, Anouilh, Ionesco) et une brève carrière de critique littéraire pour enfants à FR3 Côte-d'Azur, il finit par trouver un éditeur qui s'intéresse à lui, en 1981, après treize ans de traversée du désert. On comprend donc son agacement lorsqu'on lui attribue une réussite rapide. S'ensuit la publication de romans avec lesquels il touche un public de plus en plus large: "Vingt ans et des poussières" (prix Del Duca 1982), "Poisson d'amour" (prix Roger Nimier 1984), "Les Vacances du fantôme" (prix Gutenberg 1987), "Un objet en souffrance" (1991) qui marque son arrivée chez Albin Michel. En 1994, "Un aller simple" est couronné par le prix Goncourt. Depuis lors, avec des romans tels que "La Vie interdite", "La Demi-pensionnaire" et "L’Éducation d'une fée", "L’Apparition", "Rencontre sous X" son succès ne se dément plus. Au théâtre, il a reçu le Molière 97 du meilleur spectacle musical pour son adaptation du "Passe muraille", avec Michel Legrand. Ses pièces lui ont valu le Grand Prix du théâtre de l'Académie française. Au cinéma, tandis que son adaptation de "La Demi-pensionnaire" va être tournée par Claude Pinoteau, Miramax vient d'acquérir après des enchères records les droits de "L’Éducation d'une fée", qui sera réalisé aux États-Unis. Les livres de Didier van Cauwelaert sont aujourd'hui traduits dans plus de vingt langues. En 2007, pour "Le père adopté" il reçoit le Prix Marcel Pagnol, récit dans lequel il rend hommage à son père. En mars 2009, il est candidat à l'Académie française au fauteuil de Maurice Rheims. Les Immortels lui préfèrent François Weyergans. Il est de nouveau candidat à l'élection du 14 novembre 2013, déclarée blanche (aucun candidat élu faute de majorité).