La cravate
Compl. Titre  Ich nannte ihn Kravatte
Auteurs   Fla?ar, Milena Michiko (070)
Mannoni, Olivier (730)
Edition  Éd. de l'Olivier : [Paris] , 2013
Collation   1 vol. (163 p.)
Format   21 cm
indice Dewey   830 litterature langue allemande
ISBN   978-2-8236-0136-7
Prix   18,50
Langue d'édition   ger
Sujets   confessions
enfermement
histoires courtes
enfants handicapés
emploi
solitude
adolescence
hikikomori
vie après la mort
philosophie allemand
japonais
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Bibliothèque de POURRAIN DOC-89240-02548 R FLAROMAN / Disponible
Résumé : « Ne pas être un père qui dit à son fils : on doit fonctionner. » Taguchi Hiro refuse de « fonctionner », il refuse aussi de sortir de sa chambre, de se mêler aux autres, y compris les siens. Il a 20 ans, il est ce qu’on appelle au Japon un hikikomori. Telle est sa situation lorsqu’il aperçoit, dans le parc en face de chez lui, un homme qui semble passer ses journées assis sur un banc : il porte un costume, une mallette, et surtout une belle cravate, qu’il relève sur son épaule pour manger le bento, bref cet homme est un employé modèle, un salaryman. On s’en doute, l’apparence est trompeuse. Le salaryman, Ohara Tetsu, a perdu son emploi, mais ne veut pas l’avouer à son entourage. Taguchi Hiro et Ohara Tetsu finissent par se rencontrer, ils parlent, parlent indéfiniment. Voilà l’essentiel du roman, ponctué par les récits des deux protagonistes, la disparition d’un ami poète fauché par une voiture, le suicide d’une camarade de classe, la vie de famille, la vie scolaire qui n’existe plus, la vie professionnelle brisée nette, le vide après la mort d’un enfant et l’amour d’une épouse. La Cravate n'est pas seulement un livre sur le phénomène japonais du hikikomori: plus universellement c'est un roman consacré à la pression sociale, celle qui fait éclater les esprits et les êtres. Mais sans militantisme, sans colère. Juste un roman sombre et léger, qui ne craint pas d’évoquer des sujets aussi graves que la solitude, la liberté, l’enfance et la mort.
Notes : De nationalité autrichienne,née à St. Pölten en 1980, Milena Michiko Flašar a étudié la littérature comparée ainsi que la philologie germanique et romane à l’Université de Vienne. Ensuite, elle a enseigné l’allemand à des allophones. Suite à quelques publications réussies dans divers magazines littéraires, elle a débuté en 2008 par le recueil Ich bin, qui contient trois histoires courtes, étroitement liées, sur l’amour et la séparation. En 2010, a paru la nouvelle Okaasan – Meine unbekannte Mutter, qui traite du décès de sa mère atteinte de démence. Elle a reçu plusieurs prix et bourses pour son œuvre. En 2012 son roman Ich nannte ihn Krawatte a été publiée. Entretemps, elle s‘est entièrement consacrée à l’écriture. Fille d'une mère japonaise et d'un père autrichien, elle vit aujourd’hui à Vienne.

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