Le cavalier du Baïkal
Compl. Titre  roman
Auteurs   Clavel, Bernard (070)
Edition  A. Michel : Paris , 2000
Collation   343 p.
Format   23 cm
indice Dewey   843 fiction francaise francophone romans nouvelles
ISBN   978-2-226-11580-5
Prix   19.06
Langue d'édition   fre
Sujets   invasion
histoire
barbares
baikal
guerre
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Bibliothèque de POURRAIN DOC-89240-01629 R CLAROMAN / Disponible
Résumé : "Le cavalier du Baïkal" traite des grandes migrations de ces hommes d'extrême orient qui déjà à l'époque de Jules César partent à marche forcée vers l'occident jusque dans la vallée du Rhône, où la nature et pas seulement le fleuve, joue un rôle essentiel, et nous fait partager sa compassion pour les humbles que l'auteur a toujours eue. " Sadko, le cavalier du Baïkal qui galope sur son tarpan des steppes, est né d'un tourbillon de lumière et de vent. Je ne sais plus s'il se fondait aux brumes montant des eaux ou si c'étaient les sabots de son cheval qui soulevaient les nuées dont monture et cavalier s'enveloppaient, mais son image ne cessait de surgir des brouillards de mon rêve. S'il s'est laissé entraîner jusqu'aux abords impétueux du Rhône, c'est qu'il fallait que ce Barbare découvre un monde où la barbarie prend des dimensions qu'aucun homme de sa race n'aurait su imaginer. Durant des lunes et des lunes, nous avons chevauché ensemble pour atteindre les Gaules où Jules César menait sa guerre. En lançant Sadko dans la mêlée, j'ai cru en finir avec lui. Mais on ne distance pas un cavalier de sa trempe. A présent, c'est lui qui m'entraîne. Pareil à un fétu de paille, je flotte dans son sillage où dansent les étoiles. " Bernard Clavel. Une nouvelle fois, Bernard Clavel part en guerre contre la guerre, faisant sienne cette pensée d'Anatole France qu’il a placée en exergue : « Ce que les hommes appellent civilisation, c’est l’état actuel des mœurs et ce qu’ils appellent barbarie, ce sont les états antérieurs. Les mœurs présentes, on les appellera barbares quand elles seront des mœurs passées. »
Notes : Né à Lons-Le-Saunier, le 29/05/1923 et mort à Grenoble, le 05/10/2010, Bernard Clavel est un écrivain français principalement connu pour ses romans, mais qui s'est aussi adonné à l'écriture d'essais, de poèmes et de nombreux contes pour la jeunesse. Bernard Clavel est le fils d'un boulanger et d'une fleuriste. A 14 ans il entre en apprentissage chez un boulanger. Il exerce ensuite divers métiers: relieur, agent administratif journaliste. Passionné de peinture et d'écriture il publie son premier roman en 1956 mais ne se consacre à l'écriture qu'en 1964. Voyageur insatiable, à l'étranger (Europe de l'est, Asie) comme en France (Gironde, Ain...) avant de revenir dans son Jura natal ou il vit aujourd'hui. Il a reçu de nombreux prix: Le prix Résonnance, Le prix Goncourt et celui de la ville de Paris pour l'ensemble de son oeuvre. Peintre et écrivain acharné, il est nommé en 1971 à l'Académie Goncourt mais en démissionnera en 1977 pour se consacrer à son oeuvre. Associant l'enracinement régional (la Franche-Comté, Lyon et le Rhône, le Québec...) et l'évocation historique (conquête de la Franche-Comté au XVIIe siècle, la vie des canuts et des mariniers du Rhône au XIXe siècle, la guerre de 1914-1918, l'implantation française au Canada…), Bernard Clavel montre une constante attention aux humbles et défend des valeurs humanistes en contant avec simplicité et force des destins individuels et collectifs, souvent confrontés au malheur. Son sens de la nature et de l'humain, sa mise en question de la violence et de la guerre et son souci de réalisme ont fait de lui un écrivain populaire, récompensé par de nombreux prix dont le prix Goncourt pour "Les Fruits de l'hiver" en 1968. Source : Wikipédia